Mauvaise pioche…
« Sexe, drug and rock’n roll. »
Persuadé que cela m’inspirerais, autant que ces génies musicaux qui trouvent leurs meilleurs morceaux sous l’effet de l’amertume enfumée. Persuadé que les idées viendraient sous l’emprise des magique fleurs chamanique.
Au début, il est vrai, je jouais avec plus de facilité. Les mots venaient puis repartaient, comme si de rien n’était. Pendant a peu prés une année, c’était gagné. A l’image de Kurt Kobain, Mano Solo ou Bob Marley, la musique me controlait. C’est elle qui s’exprimait à travers moi, car je le lui permettais. Plus encore même, je le voulais. Je la laissais me libérer.
Si j’avais su doser, peut être cela aurait duré. J’aurai pu devenir un vrai compositeur. Je fumais un shilom puis me laisser guider. La guitare m’enportais. C’était si naturel. Les accords sonnaient et se suivaient de la même manière que poussent les arbres et leurs branches qui se répartissent sans cohérence mais si parfaitement que cela ne pourrait être autrement.
Malheureusement, rapidement, la drug à empiétée sur le rock’n roll. Rapidement, l’effet s’est inversé, plus rien ne s’exprimais. A peine deux ans plus tard, l’inspiration s’est faite assassinée. La guitare est devenue inquiète, timide, peureuse puis paresseuse. Jusqu’à en être muette. Amorphe, les accords ne sonnaient plus, ne s’entendaient plus. La musique s’est transformée en plainte, en crainte puis s’est enfui. La musique m’a fuis. Elle a compris que je l’avais trompé, n’a pas apprécié et s’est sauvée.
Aujourd’hui, tout est fini.
Ni drug ni rock’n roll. L’arroseur s’est fait arroser.Qui croyais prendre n’as rien compris. Mieux vaut abuser du sexe, le reste c’est drug ou rock’n roll. L’époque à changer, le vent à tourné. Vague sentiment de m’être fait avoir. Reproduire est inutile, les exemples ne servent à rien.
L’effet de mode, c’est idiot.
Trop tard.
Pour moi maintenant, ce sera « sea, sex and sun », tant pis pour le rock, et tant mieux pour la drug …
